Ornella Domini : Impressions

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07.11.2018 20:07 Uhr

Gregory Baud, 07.11.2018

A quelques jours de son combat pour le titre mondial WBC contre Ewa Piatkowska à Gliwice, en Pologne, Ornella Domini nous livre ses impressions.


 

Cinq jours avant ton combat pour le titre WBC, réalises-tu que ce que tu attendais est finalement devenu réalité et que tu écris une page d’histoire dans le Noble Art en Suisse ?

Comment te sens-tu ?

Il y a trois semaines à peine, je signais le contrat pour cette ceinture WBC en Pologne. Ma préparation a dû se mettre en place rapidement et je n’ai guère eu le temps de vraiment réaliser l’enjeu qu’on m’a proposé.

Aujourd’hui, je me sens à la fois nerveuse et heureuse. C’est une formidable opportunité de pouvoir boxer dans un gala aussi prestigieux, attendant plus de 15’000 personnes, contre une adversaire de taille et un titre mondial à la clé. Je n’ai rien à perdre et tout à y gagner, que ce soit aussi bien pour mon expérience que pour ma carrière pugilistique.

Lorsque tu as débuté dans la boxe, imaginais-tu qu’un jour tu allais disputer un titre mondial ou était-ce juste un rêve comme beaucoup de jeunes dans le monde de la boxe ?

À vrai dire je n’ai jamais imaginé pouvoir un jour disputer une ceinture mondiale, ni même européenne d’ailleurs !  Je me souviens encore lors de mes débuts dans la boxe il y 11 ans, suant devant les sacs du Boxing Club Genevois dans l’unique but de garder la forme et d’apprendre un nouveau sport. C’est grâce à certaines personnes dont mon entraineur Samir Hotic qui m’ont donné la chance de pouvoir simplement croire. Croire en moi et pouvoir un jour tester cette confiance en me mesurant à des adversaires. C’est à partir de ce moment que j’ai compris que j’aimais la compétition.

Durant ta longue carrière de boxeuse, quel a été le moment le plus heureux ? Et le moment que tu as le plus détesté ?

C’est simple, des moments heureux durant ma carrière pugilistique, il y’en a eu plein; l’un des meilleur est celui en Bosnie, lorsque nous avons visité un orphelinat après mon combat contre Maja Jahic. Ce jour là j’ai compris que ce qui me rendait le plus heureuse ce n’est pas la victoire, mais plutôt ce pourquoi je me bats.

Il n’y a aucun moment que j’ai réellement détesté dans la boxe. Tout ce qui touche à ce sport m’apporte énormément de choses positives ainsi qu’un équilibre essentiel. C’est une ligne de conduite dont je tente de me rapprocher et dont parfois je m’égare ou m’éloigne, pour mieux la retrouver.

 

 

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